قرار محكمة النقض الفرنسية،
الغرفة المدنية الأولى،
بتاريخ 14 فبراير 2018،
عدد 16-20.354
النقل الجوي: (تأخر الطائرة):
تعويض عن مصاريف الاقامة في الفندق بسبب تأخر الطائرة
نقضت
المحكمة حكم المحكمة الابتدائية الذي رفض تعويض زبون شركة نقل جوي عن
التأخر، بناء على مقتضيات نظام وقواعد الاتحاد الاوروبي رقم 261/2004، في
حين ان اساس الضحية في مطالبته بالتعويض عن التأخر ومصاريف الاقامة هو
اتفاقية مونطريال بتاريخ 28 ماي 1999 والتي لا تشترط اي شروط، وتعتبر الناقل
الجوي مسؤول بشكل عام عن ضرر الركاب الحاصل بسبب التأخر.
م ب
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قضاء محكمة النقض الفرنسية بخصوص قانون العقودالطبعة الأولى: دجنبر 2015منشورات مجلة قم نفر، باريستحت رقم : 168.
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قضاء محكمة النقض الفرنسية
بخصوص قانون العقود
الطبعة الأولى: دجنبر 2015
منشورات مجلة قم نفر، باريس
تحت رقم : 168.
للحصول على كتاب قضاء محكمة النقض الفرنسية بخصوص قانون العقود، الطبعة 2، دجنبر 2022، راسلنا من هنا
للحصول على كتاب قضاء محكمة النقض الفرنسية بخصوص قانون العقود، الطبعة 2، دجنبر 2022، راسلنا من هنا
[1] - Transport aérien (retard) : indemnisation des frais d'hébergement
Il
résulte des articles 1er, § 1, sous c), 6, § 1, sous ii), 9, § 1, sous
b), du règlement CE 261/2004 du Parlement et du Conseil du 11 février
2004 que le règlement CE 261/2004 reconnaît aux passagers, en cas de vol
dont le départ est retardé par rapport à l’heure prévue, le droit à la
prise en charge d’un hébergement à l’hôtel dans l’hypothèse où un séjour
d’attente est nécessaire, et de l’article 12, § 1, du même texte que le
même règlement s’applique sans préjudice du droit d’un passager à une
indemnisation complémentaire, notamment au titre de préjudices par lui
subis à l’arrivée. Selon l’article 19 de la Convention de Montréal du 28
mai 1999 pour l’unification de certaines règles relatives au transport
aérien international, le transporteur est responsable du dommage
résultant d’un retard dans le transport aérien de passagers.
Pour
rejeter la demande de Mme P. en réparation du préjudice résultant des
frais d’hébergement, constitués par le prix d’une chambre d’hôtel, que
celle-ci avait engagés après son arrivée à destination, le jugement
avait retenu que l’article 6, § 1, sous i) et ii), du règlement CE
261/2004 prévoit que le remboursement de frais d’hébergement ne peut se
faire que lorsque le vol est retardé jusqu’au lendemain, ce qui n’est
pas le cas en l’espèce, l’intéressée étant parvenue au terme de son
voyage.
En
statuant ainsi, alors que la demande d’indemnisation était fondée sur
l’article 19 de la Convention de Montréal et que n’était pas invoqué le
bénéfice du droit à la prise en charge d’un hébergement prévu, en cas de
vol retardé, aux articles 6, § 1, sous ii), et 9, § 1, sous b), du
règlement CE 261/2004, la juridiction de proximité a violé les textes
précités. (1)
Arrêt rendu par Cour de cassation, 1re civ. 14-02-2018, n° 16-20.354 (n° 177 FS-P+B)
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