الجمعية العامة للغرف،
قرار 13 يناير 2020،
يحق للغير ان يطالب بإصلاح الضرر الناتج عن عقد مبرم بين
متعاقدين، على أساس المسؤولية التعاقدية، وليس المسؤولية التقصيرية.
رفع دعوى مسؤولية مدنية من قبل من ليس طرفا في العقد، بسبب خطأ عقدي
ألحق به ضررا
عدم احترام الواجبات العقدية والمسؤولية في مواجهة الغير:
محكمة النقض تؤكد على موقفها من جديد
يمكن لمن لم يكن طرفا في العقد ان يستند على عدم تنفيذ بنود هذا
الأخير إذا الحق به ذلك ضررا، بدون ان يكون مطالب بتقديم اي حجة اخرى
قضت الجمعية العامة لغرف محكمة النقض
الفرنسية، بموجب قرار 6 أكتوبر 2006، (المعروف باسم Boot
shop ) أنه يمكن للغير الاجنبي عن العقد ان يدفع، على اساس
المسؤولية التقصيرية، بإصلاح الضرر الذي لحق منه من جراء خطأ عقدي،
كان هناك اختلاق بين الغرف حول تطبيق الاجتهاد
القضائي لسنة 2006، مما ادى بضرورة اجتماع غرف محكمة النقض بمناسبة القرار الجديد
بتاريخ 13 يناير 2020، حيث اكدت الغرفة بنفس المصطلحات ارتباطها بمبدأ 2006،
يتعلق الأمر بدعوى حلول مارستها شركة تأمين، السؤال
يتعلق بما اذا كان للغير الأجنبي عن عقد تزويد بالطاقة ان يطالب بتعويض عن انقطاع
التزويد لعدة اسابيع عن الشركة التي تربطه به علاقة، الامر الذي الحق به اضرار
استغلال.
لقد طبقت محكمة الاستئناف اجتهاد 2006، لاستبعاد
دفع باختصاص التحكيم في النزاع وكذا الشروط المخففة للمسؤولية، غير انها ابتعدت من
جهة أخرى عن الاجتهاد للمطالبة بأثبات الخطأ، هذا الاشتراط هو ما جاءت الجمعية
العامة لنقضه.
أكدت الجمعية العامة لغرف محكمة النقض على الأساس
التقصيري للمسؤولية، وكذا ان وجود عدم احترام شروط وبنود العقد، يكفي لكي يطالب
الغير بإصلاح الضرر إذا كان قد تضرر بشكل مباشر من هذا الخطأ العقدي،
لقد اختارت المحكمة البقاء على حل قرار اكتوبر
2006، رغم انتقادات الفقه، خاصة فيما يتعلق بالمس بمبدأ نسبية العقود، وأنها لا
تنتج آثارها الا بين أطرافها، لقد اختارت المحكمة الاستجابة لانتظارات الغير الذي يكون
ضحية لعدم تنفيذ عقد او سوء تنفيذه.
اضافة هذا القرار انه طبق مبدأ قرار Boot shop في وضعية تتعلق
بسوء تنفيذ التزام بنتيجة وليس كما في قرار 2006 كان يتعلق الأمر بالتزام بوسيلة،
في الواقع القرار يربط نجاح دعوى الغير بإثبات وجود
علاقة سبيية بين الضرر الذي يشكو منه والخطأ العقدي الناشئ عن عدم تنفيذ العقد بين
طرفيه [1].
محمد بلمعلم
لتحميل باقي القررات القضائية المنشورة في الموضوع انظر:
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بخصوص
قانون المسؤولية التقصيرية
الطبعة الأولى: دجنبر 2015منشورات مجلة قم نفر، باريستحت رقم : 212الصفحات: 140 صفحةتوضيب: محمد بلمعلم
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لتحميل باقي القررات القضائية المنشورة في الموضوع انظر:
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بخصوص
قانون المسؤولية التقصيرية
الطبعة الأولى: دجنبر 2015
منشورات مجلة قم نفر، باريس
تحت رقم : 212
الصفحات: 140 صفحة
توضيب: محمد بلمعلم
[1]
- L’action en responsabilité civile initiée par le
tiers au contrat, du fait d’un manquement contractuel qui lui cause un dommage. Ass.
plén., 13 janvier 2020, n° 17-19.963,
Manquement à ses obligations
contractuelles et responsabilité vis à vis des tiers : l’Assemblée
plénière récidive
Les tiers à un contrat sont
fondés à invoquer l'exécution défectueuse de celui-ci lorsqu'elle leur
a causé un dommage, sans avoir à apporter d'autre preuve.
Note explicative relative à l’arrêt n°651 du 13 janvier 2020 (17-19.963)
Le 6 octobre 2006, la Cour de cassation, réunie en assemblée
plénière, a rendu un arrêt connu sous le nom d’arrêt Boot shop ou Myr’ho (Ass.
plén., 6 octobre 2006, pourvoi n° 05-13.255, Bull. 2006, Ass. plén,
n° 9) par lequel elle retenait que le tiers à un contrat peut invoquer,
sur le fondement de la responsabilité délictuelle, un manquement contractuel
dès lors que ce manquement lui a causé un dommage.
Appelée à s’interroger sur le maintien du principe ainsi énoncé au
regard d’arrêts de différentes chambres interprétés par la doctrine comme
exprimant une divergence par comparaison avec la fidélité observée dans
d’autres arrêts à la formulation de l’arrêt Boot shop, la Cour, à nouveau
réunie en assemblée plénière, a réaffirmé, dans les mêmes termes et en s’en
expliquant, son attachement à ce principe.
En l’espèce, au travers d’une action subrogatoire exercée par
un assureur, la question était celle de l’indemnisation du tiers à un contrat
d’alimentation en énergie, qui, en raison de l’interruption de la fourniture en
énergie endurée pendant plusieurs semaines par la société avec laquelle il
était en relation, avait subi un préjudice d’exploitation.
Le moyen tiré du manquement contractuel imputable au fournisseur
d’énergie ayant été expressément soulevé, la cour d’appel avait fait
partiellement application de la solution de l’arrêt Boot shop en en reprenant
la formulation pour écarter l’opposabilité des clauses d’arbitrage et
limitative de responsabilité invoquées par le contractant dont la
responsabilité était recherchée, mais elle s’en était éloignée en exigeant la
démonstration d’une faute. C’est cette exigence que l’assemblée plénière
sanctionne.
Tout en réaffirmant le fondement délictuel ou quasi-délictuel de
l’action en indemnisation du tiers au contrat, l’assemblée plénière a ainsi
considéré que la caractérisation d’un manquement contractuel, à la condition
que ce manquement lui ait causé un dommage, suffisait à ouvrir à ce tiers droit
à réparation.
Ce faisant, elle opte, à nouveau et en dépit des critiques qu’a
suscitées l’arrêt Boot shop au sein de la doctrine, en particulier celle
inquiète des atteintes pouvant être portées au principe de la relativité des
contrats, pour une solution répondant aux attentes des tiers qui, victimes
d’une inexécution ou d’une mauvaise exécution contractuelle, sont susceptibles,
en l’absence de méconnaissance par le contractant poursuivi d’une obligation
générale de prudence ou de diligence ou du devoir général de ne pas nuire à
autrui, d’être privés de toute indemnisation de leur dommage.
L’arrêt apporte un enseignement supplémentaire : en
appliquant le principe énoncé par l’arrêt Boot shop à une situation où le
manquement dénoncé portait sur une obligation de résultat et non, comme dans ce
précédent arrêt, sur une obligation de moyens, l’assemblée plénière ne retient
pas la nécessité d’une distinction fondée sur la nature de l’obligation
méconnue.
En réalité, l’arrêt rendu subordonne le succès de l’action en
indemnisation du tiers à la preuve du lien de causalité qu’il incombe à
celui-ci de rapporter entre le manquement contractuel qu’il demande de
reconnaître et le préjudice dont il justifie et invite, par conséquent, les
juges du fond à continuer de privilégier dans leur examen cet aspect essentiel
du litige qui permet de distinguer le préjudice indemnisable de celui qui ne
l’est pas.
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