ترجمة الموقع الرسمي
الغرفة الثالثة المدنية، 1 يوليو 2009:
"إن محكمة الاستئناف، التي سجلت أن غرض الجمعية حسب نظامها التأسيسي هو المساهمة في حماية الطبيعة أنها ممثلة برئيسها، والتي أخذت بأن الجمعية تتصرّف على أساس غرضها طالما أنها تحتج على الاستصلاح غير المشروع لبضع مئة هكتار على سهل "ديه مور"، وهي منطقة طبيعية ذات فائدة بيئوية وحيوانية ونباتية من النوع I، وذات فائدة جماعية للطيور ومصنفة في نظام "ناتورا 2000"، وتطالب بتعويض عن الضرر الجماعي الناجم عن هذه التصرفات، قرّرت صوابا قبول الدعوى المقدمة من طرف الرئيس باسم الجمعية".
نص القرار
في حكم صادر في 1 يوليو 2009 ، حكمت الغرفة المدنية الثالثة لمحكمة النقض في العواقب التعويضية للمقاصة غير القانونية في هذه الحالة ، تم إجراء المقاصة غير المصرح بها على قطع أراضي مشجرة تقع في منطقة تنمية منسقة (ZAC) ، أثناء تنفيذ مشروع تطوير يتعلق بملعب جولف وقرية مراقبة. في عام 2000 ، رفعت الجمعية الوطنية لحماية الطبيعة (SNPN) دعوى قضائية ضد المالكين والمطورين المتعاقبين لقطع الأراضي ، على أساس المادة 1382 من القانون المدني (Lexbase رقم: L1488ABQ) ، للحصول على تعويضات جماعية وأخلاقية وبيئية. الضرر الذي لحق به ، ومن ثم يتم الأمر بإعادة قطع الأراضي إلى الدولة قبل عمليات التطهير غير القانونية الأولى التي تمت ملاحظتها. في حكم صادر في 27 سبتمبر 2007 ، أعلنت محكمة الاستئناف في إيكس إن بروفانس أولاً أن إجراء SNPN مقبول ، لكنها رفضت بعد ذلك الادعاءات التي قدمتها الجمعية. لذلك استأنفت أمام محكمة النقض. قامت المحكمة العليا بمراقبة حكم الاستئناف لأسباب مختلفة. أولاً، انتهكت محكمة الاستئناف المادة 4 من القانون المدني (Lexbase No: L2229AB8) برفضها الحكم على وجود مقاصة غير قانونية لا تشملها الوصفة. ثانيًا، لم توفر أساسًا قانونيًا لقرارها من خلال عدم التحقيق، كما هو مطلوب، فيما إذا لم تتم المقاصة بين 15 مايو و 31 مايو 1991. أخيرًا، لم تقدم المحكمة أساسًا قانونيًا لقرارها بعدم التحقيق بناءً على الطلب، ما إذا كان مشتري الأرض لم يستمر، عن علم، في الاستفادة من المقاصة التي تمت دون إذن.
Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 1er juillet 2009, 07-21.954, Publié au bulletin[1]
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بخصوص
قانون المسؤولية التقصيرية
الطبعة الأولى: دجنبر 2015منشورات مجلة قم نفر، باريستحت رقم : 212الصفحات: 140 صفحةتوضيب: محمد بلمعلم
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بخصوص
[1] - Dans un arrêt du 1er juillet 2009, la troisième chambre civile de la Cour de cassation s'est prononcée sur les conséquences indemnitaires de défrichements illicites (Cass. civ. 3, 1er juillet 2009, n° 07-21.954, FS-P+B N° Lexbase : A5732EI7). En l'espèce, des défrichements sans autorisation ont été effectués sur des parcelles boisées situées dans une zone d'aménagement concerté (ZAC), à l'occasion de la réalisation d'un projet d'aménagement portant sur un parcours de golf et un hameau témoin. En 2000, la Société nationale de protection de la nature (SNPN) a assigné les propriétaires et aménageurs successifs des parcelles, sur le fondement de l'article 1382 du Code civil (N° Lexbase : L1488ABQ), en réparation des préjudices collectif, moral et écologique subis, et afin que soit ordonnée la remise des parcelles en l'état antérieur aux premiers défrichements illégaux constatés. Par un arrêt du 27 septembre 2007, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a, d'abord, déclaré que l'action de la SNPN était recevable, mais a, ensuite, rejeté les demandes formulées par l'association. Celle-ci s'est donc pourvue en cassation. La Haute juridiction a censuré l'arrêt d'appel pour différents motifs. En premier lieu, la cour d'appel a violé l'article 4 du Code civil (N° Lexbase : L2229AB8) en refusant de se prononcer sur l'existence de défrichements illicites non couverts par la prescription. En deuxième lieu, elle n'a pas donné de base légale à sa décision en ne recherchant pas, comme il le lui était demandé, si des défrichements n'avaient pas eu lieu entre le 15 et le 31 mai 1991. En dernier lieu, la cour n'a pas donné de base légale à sa décision en ne recherchant pas, comme il le lui était demandé, si l'acquéreur des terrains, n'avait pas, en connaissance de cause, continué à bénéficier des défrichements réalisés sans autorisation.
Cet arrêt de la 3ème chambre civile de la Cour de cassation, en date du 1er juillet 2009, illustre la position actuelle de la jurisprudence favorable à l’action des associations dans un intérêt collectif. En l’espèce, des défrichements ont été effectués sans autorisationsur des parcelles. Ces défrichements ont fait l’objet de plusieurs procès-verbaux en 1987 et 1991 et leur caractère illicite a été reconnu en 1997 par un tribunal correctionnel qui a réservé néanmoins les droits des parties civiles et des tiers. En 2000, une association, la Société nationale de protection de la nature (la SNPN), a assigné les propriétaires et aménageurs successifs des parcelles,sur le fondement de l’article 1382 du code civil, afin d’obtenir la réparation « des préjudices collectif, moral et écologique subis » et la remise en l’état des parcelles. Les juges de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence, dans un arrêt du 27 septembre 2007, ont décidé sur le plan procédural que l’action en justice de la SNPN était recevable, d’une part, parce que « la SNPN agissait au titre de sonobjet social …, et réclamait réparation d’un préjudice collectif » et, d’autre part, parce que « le président de la SNPN pouvait intenter une action en justice au nom de l’association ». Cette double argumentation a été reprise par la 3ème chambre civile de la Cour de cassation pour rejeter le pourvoi formé contre la décision de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. Pour comprendre cette doubleargumentation, il convient d’étudier, dans un premier temps, la recevabilité de l’action de l’association dans un intérêt collectif (I) et, dans un second temps, l’exercice de cette action (II).
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