قرار محكمة النقض الفرنسية،
بتاريخ 26 نونبر 2016،
طعن رقم: 14-26240،
القانون الإجتماعي - عقد العمل - التزامات المشغل
حماية الأجير من الأمراض المهنية
الخطأ الغير معذور عنه بمناسبة الإخلال بالإلتزام الأمن بنتيجة،
منذ قرار 28 فبراير 2002، التزام بنتيجة له مكانة في هامة في اجتهاد محكمة النقض الفرنسية، مع قرار 25 نونبر 2015، بدأت المحكمة العليا تدخل بعض المرونة بخصوص الالتزام بنتيجة، معتبرة ان المشغل الذي يبين انه اتخذ كل تدابير الأمن المنصوص عليها لا يكون قد اخل بالتزامه، باستثناء ما يتعلق بلاميونت،
في قرار 26 نونبر 2016، يتعلق باجير اصيب بالمرض من جراء لاميونت، في هاته القضية المركز اتخذ قرار برفض تحمل باسم تشريع المهني، شهر فيما بعد، قبل التحمل مؤكدا ان هذا القرار الثاني لن يكون له تأثير على المشغل، من جهته قام الاجير برفع دعوى امام المحكمة، طالبا الاعتراف بخطا المشغل غير المعذور عنه، استجابت محكمة الاستئناف لمطالبه، طعن المشغل في القرار امام محكمة النقض، بعلة ان الصندوق اكد ان قرار تحمل المرض باسم التشريع المهني لا تنتج اثرها في مواجهة الاجير، وان الصندوق لم يعطه كل وثائق الملف، وقبل الحديث عن الخطأ غير المغتفر، يجب على القضاة بيان ما اذا كان هناك تعرض للاميونت،
هل يكفي التقصير في التزام بنتيجة للقول بان هناك خطا غير مغتفر للمشغل، هذا كان هو السؤال المطروح على المحكمة العليا
لدعم القرار بين قضاء الموضوع ان قرار الصندوق كان دون تاثير على الاعتراف بوجود خطأ غير معذور عنه من عدمه، القاضي ذكر ايضا ان التعرض للا ميونت يمكن تحديده فقط من الاعتراف بالمرض المهني، الامر الذي يستنتج منه ان مرض الأجير له علاقة بلاميونت، ، وذكر بعدها القضاة بكون المشغل ملزم بالتزام بنتيجة ان يكون الاجير في امان، وبين القضاة ان هذا الالتزام لم يتم تنفيذه، الامر الذي يكون هناك محل لوجود الخطأ غير معذور عنه، الامر الذي ادى في النهاية برفض دفوع المشغل من طرف قضاة محكمة النقض.
محمد بلمعلم
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La faute inexcusable caractérisée
par un manquement à l’obligation de sécurité de résultat
Note sous Cass. 2ème civ., 26
novembre 2016, n° 14-26240
Mots-clés : obligation de
sécurité de résultat – faute inexcusable – maladie professionnelle
Depuis sa reconnaissance dans les
arrêts du 28 février 2002 (arrêts « amiante », n°99-18.389, n°99-18.390, n° 99-21-255,
n°99-17.201), l’obligation de sécurité de résultat occupe une place importante
dans la jurisprudence de la Cour de cassation. Cependant, depuis le début de
l’année 2015 et de manière claire dans l’arrêt du 25 novembre 2015 (arrêt « Air
France », n° 14-24444), la jurisprudence a quelque peu assouplie sa
jurisprudence concernant l’obligation de sécurité de résultat en considérant
que l’employeur qui justifie avoir pris toutes les mesures de sécurité prévues
par le Code du travail ne contrevient pas à son obligation. En revanche, cet
assouplissement ne s’applique pas au contentieux de l’amiante pour lequel la
jurisprudence est constante depuis 2002. Cette jurisprudence permet de faire
découler la faute inexcusable de l’employeur du simple manquement de celui-ci à
son obligation de sécurité de résultat.
L’arrêt rendu par la Cour de
cassation le 26 novembre 2016 concerne un salarié atteint d’une maladie liée à
l’amiante. Dans cette affaire, la CPAM avait rendu une première décision dans
laquelle elle refusait la prise en charge au titre de la législation
professionnelle. Un mois plus tard, elle acceptait de le prendre en charge en
précisant que cette deuxième décision n’aurait pas d’incidence pour
l’employeur. Le salarié engageait ensuite une procédure devant le TASS afin de
demander la reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur. La Cour
d’appel donnait raison au salarié. L’employeur se pourvoit alors en cassation
au motif que la caisse avait précisé que la décision de prise en charge de la
maladie au titre de la législation professionnelle ne lui était pas opposable
et que la caisse ne lui avait pas transmis toutes les pièces du dossier. De
plus, il soutient qu’avant de se prononcer sur la faute inexcusable, les juges
doivent tout d’abord caractériser l’exposition à l’amiante.
Le manquement à l’obligation de
sécurité de résultat suffit-il à caractériser la faute inexcusable de
l’employeur ? Telle était la question posée à la Cour de cassation.
Pour appuyer leur décision, les
juges font valoir le fait que la décision de la caisse était sans incidence sur
la reconnaissance ou non de la faute inexcusable. Le juge rappelle également
que l’exposition à l’amiante était caractérisée par la seule reconnaissance de
la maladie professionnelle du salarié. En effet, le tableau n°30B correspondant
à l’affection dont souffre le salarié liste les activités que le salarié doit
avoir exercé pour que la maladie professionnelle puisse être caractérisée et
dans cette liste, toutes les activités sont en rapport avec l’amiante. En
découle donc le fait que la maladie du salarié est forcément en lien avec
l’amiante. Les juges vont ensuite rappeler que l’employeur a l’obligation de
remplir une obligation de sécurité de résultat envers son salarié. Ici, les
juges prouvent que cette obligation de sécurité de résultat n’a pas été remplie
ce qui permet de caractériser la faute inexcusable. Les juges vont aussi
rappeler les caractéristiques de la faute inexcusable. Découle donc de tous ces
moyens, un rejet du pourvoi de l’employeur par les juges de la Cour de
cassation.
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